Quartiers personnels de Dico Teal'c

Après avoir arpenté de nombreux et longs couloirs, Dico Teal'c parvint enfin à ce qui devait sans doute être ses quartiers sur Atlantis.
Son "refuge" était assez spacieux. L'ameublement, austère, n'en était pas moins très pratique.
"Dans le style ancien, sans doute..." songea-t-il.
Pour le personnaliser et surtout prendre la mesure de son nouveau domaine, il déposa... un livre sur une table table d'aspect rudimentaire, mais dont la matière, étrange, possédait une couleur aux reflets multiples et un toucher qu'il ne connaissait pas.
"J'ai faim. Où se trouve le réfectoire ? Peut-être dans le coin ?"
Il sortit de ses quartiers et, sans savoir où se situait le réfectoire, prit le premier couloir venu...
Ce n'est qu'au bout de quelques pas qu'il se rendit compte que sa fatigue avait disparu. Il songea que les quelques minutes qui lui avaient été nécessaires pour rejoindre ses quartiers avaient suffi pour "endormir" sa fatigue. Cela et la décoration inhabituelle de son nouveau chez soi, sans doute ! Toujours est-il qu'il ne pensait plus qu'à une chose : atteindre le réfectoire. Mais la succession interminable de couloirs tous identiques (du moins pour lui) commençait à faire naître chez lui un sentiment d'impatience. Il eut tout à coup une idée saugrenue qui le fit rire :
"Laisse ton estomac te guider ! Il te mènera droit au réfectoire ! Fais comme ton ami... Macnam ! C'est comme ça qu'il trouve invariablement les cantines, restaurants et autres lieux de dégustation, où qu'il se trouve !! Sacré Arold... Je parie qu'il sera déjà attablé quand j'arriverai..."
C'est ainsi que son estomac, (pardon) ses pas, le conduisirent jusqu'au réfectoire. Lorsqu'il vit le panneau annonçant le réfectoire au coin d'un couloir, il ne put s'empêcher de s'exclamer :
"Mince alors ! Ça a marché..." Et lorsqu'il parvint au seuil de la salle en question...

Alors qu'il se dirigeait vers ses propres quartiers, Dico ressassait continuellement les mêmes idées... Ce qu'il avait découvert sur P7J-935 le tracassait énormément ! Plus il y pensait, plus une angoisse amplifiée autant par l'incertitude de son bien-fondé que par l'ampleur du désastre qu'il redoutait, lui étreignait la poitrine. Son angoisse était telle qu'elle commençait à l'empêcher de raisonner clairement ! Lui, incapable de réfléchir correctement ! Un comble ! Dico se répétait qu'il devait se ressaisir, appréhender la situation de manière scientifique, sans tenir compte (autant que faire se pouvait), de l'aspect humain ! Il devait envisager la situation... froidement ! Ce simple mot, prononcé intérieurement, suffit pour le faire frissonner.
C'est alors qu'il remarqua un soldat qui passait par là le dévisager, l'observer comme s'il avait été une bête curieuse, voire un fou ! Devant son expression bizarre, Dico sembla se réveiller, et, sur un ton trahissant la gêne, la surprise, l'hébétement, il demanda au soldat :
"Qu'est-ce qu'il y a ?"
Pour toute réponse, il ne reçut, dans un premier temps, qu'un regard effaré qui semblait signifier qu'il pouvait lui retourner la question !... Puis, le soldat répondit à Dico qu'il se tenait là, devant sa porte depuis un moment, sans bouger d'un pouce, le regard perdu dans le vague ! Et le militaire disparut au coin du couloir, après avoir jeté un dernier coup d'œil par-dessus son épaule vers Dico, avec toujours sur le visage cette expression d'inquiétude mêlée d'effarement...
Toutes ces réflexions qui se mélangeaient, se bousculaient dans sa tête, l'avaient tellement absorbé qu'il ne s'était pas rendu compte qu'il se tenait devant la porte de ses quartiers depuis cinq bonnes minutes, au moins. Merci au soldat ! Il ouvrit sa porte et se dirigea vers son lit... Tout occupé à chasser ses pensées que cette chasse elle-même rendait encore plus présente dans son esprit, Dico décida de se concentrer sur la vision d'un soleil radieux qui inondait de ses rayons et de sa chaleur un paysage fabuleux, une plage de sable fin sous un ciel bleu sans nuages, où la quiétude le disputait à l'émerveillement ! C'est ainsi, que chassant chaque nuage de wraiths, de..., Dico finit par fermer les yeux pour enfin se reposer un peu !



"Edit Teal'c: fautes corrigées"

Macnam avait fini d'aménager son bureau, il avait reçu le rapport de Dico [et] avait décidé d'aller le voir dans ses quartiers.
*Il va être content*
En effet, Arold avait envoyé [un] MALP sur P7J-935, et il n'y avait aucun signe de vies, autant sur la planète qu'en orbite. Il avait décidé d'envoyer Dico et avec une escorte de deux soldats sur la planète pour aller fouiller un peu la bibliothèque qu'ils avaient trouvée lors de leur mission. Macnam rencontra un soldat sur [son] passage. Ce dernier faisait une tête d'enfer.

"Un problème, soldat ?"

Le soldat s'arrêta et répondit tranquillement.

"Non, c'est juste que Monsieur Teal'c est resté planté cinq minutes devant sa porte sans dire un mot" Et il continua sa route, et Arold la sienne.

*Tiens tiens*
Il arriva peu de temps après devant la porte des quartiers de Dico, frappa et attendit. N'ayant pas de réponse, il se décida à entrer et trouva Teal'c allongé saur sont lit.

"Bonjour Dico, j'ai à vous parler"
Il alla s'installer sur une chaise et continua.
"J'ai envoyé un MALP sur P7J-935, et il n'y plus personne. Je vous autorise donc à y retourner avec une escorte de deux soldats pour aller jeter un coup d'oeil à cette fameuse bibliothèque."
Macnam attendit la réaction de Dico.

"Edit Teal'c: fautes corrigées"

"hummm...", grommela Dico.
Un long silence s'installa entre les deux hommes... Aucun des deux hommes n'osait l'interrompre ! Macnam observait attentivement Dico qui, lui, réfléchissait intensément ! Puis, tout à coup, il se redressa si vivement dans son lit que Macnam, surpris par sa réaction soudaine, faillit tomber de sa chaise !
"Non, Macnam ! Pas d'escorte ! Je dois y aller seul ! Je ne peux pas vous dire pourquoi, mais je ne peux pas être accompagné ! Je vous le répète : je dois IMPERATIVEMENT y aller seul !!", déclara Dico sur un ton calme, mais très ferme.
Il fixa alors Macnam droit dans les yeux, d'un regard qui exprimait à la fois une volonté inébranlable et une peur intense que cette même fermeté ne parvenait pas à dissimuler ! Dico avait peur, oui ! Mais de quoi ? de qui ?

"Edit Teal'c: fautes corrigées"

"Vous êtes malade ou quoi !"
S'écria Macnam en se retenant à la table située derrière lui.
"Ne recommencez plus ça, compris !"
Il se rassit tranquillement et écouta ce que Dico avait à dire, puis reprit la parole :
"Désolé mais vous n'irez pas seul. De plus vous devrez revenir toutes les 38 minutes car la porte sera ouverte en continu, étant donné qu'il n'y a pas de DHD !"
Macnam regarda sa montre.
"Equipez-vous à l'armurerie et rendez-vous salle de la porte dans deux heures !"

"Edit Teal'c: fautes corrigées"

Mc Kay avait de fini de manger et été assez intrigué par l'invitation de Dico. Cela ne lui disait rien qui vaille. Tout en se rendant aux quartiers de Dico, il attendit l'annonce de la fuite du Jorg.

*Il se passerons bien de moi*

Il arriva devant les quartiers de Dico, frappa et entra.

Tout à ses réflexions, Dico ne vit pas que McKay se tenait devant lui. A vrai dire, il ne l'avait même pas entendu frapper, ni entrer :
"Bonjour John ! Comment-allez-vous ? Tous ces récents événements ont dû vous secouer un tant soit peu, non ? Personnellement, j'ai encaissé le choc avec un peu de difficulté. Mais laissons-cela ! Je vous ai demandé de venir dans mes quartiers pour m'entretenir avec vous de la prochaine et de certains de... ses aspects..."

Dico laissa involontairement un silence s'installer entre les deux hommes. Finalement, au bout de plusieurs minutes, Dico le rompit, en adressant un sourire à son collègue et ami pour le remercier de ne pas l'avoir rompu lui-même :
"... John, j'aurai besoin de vous sur le terrain, sur PLA-93-10, si vous êtes d'accord. Vous auriez la responsabilité de trouver des E2PZ déchargés dans le village surnommé "des ombres errantes". Le nom est un peu bizarre, voire puéril, je vous l'accorde ; mais si j'ai vu juste, il porte alors bien son nom ! Vous devrez aussi trouver des traces d'une technologie des Anciens que nous n'avons pas encore rencontré..."

*J'espère que John ne s'aperçoit pas que je ne lui dis pas tout, sinon il risquerait de ne pas vouloir y aller. S'il est mon ami, il me fera peut-être la remarque mais acceptera d'y aller... Pourtant, je ne peux rien lui dire ! Il faut qu'il cherche sans savoir ! Son esprit scientifique opposerait une résistance phénoménale à ma demande, si je lui expliquais. Mais, en mon âme et conscience, je ne peux pas non plus le laisser partir comme ça... Tant pis ! Je vais quand même lui donner un indice :*
"Je pense que les Anciens ont créé un... objet qui pourrait nous causer bien des torts, s'il trouvait Atlantis ! Je pense aussi que cet... objet pourrait posséder des caractéristiques dont la valeur serait prodigieuse pour nous. Bref, la mission sera délicate, dangereuse, extrêmement dangereuse... Si je ne me joins pas à vous, au début de la mission du moins, c'est simplement à cause de ceci."

Dico montra à McKay une pile de livres, parmi lesquels on pouvait reconnaître ceux qu'il avait récupérés lors de précédentes missions, ainsi que celui qu'il lisait durant le voyage qui l'avait amené sur Atlantis. Puis, il continua :
"Si vous connaissez un archéologue, demandez-lui de vous accompagner ! Je crois avoir entendu dire qu'un nouvel arrivant, ou plutôt une nouvelle, était justement archéologue. Je ne l'ai pas encore rencontrée ! Demandez-lui si elle veut bien participer à cette mission... Pendant ce temps, je continuerai de préparer au mieux "le terrain". Encore une chose, John, avant que vous ne me posiez des questions si vous en avez : sur le terrain, Macnam dirigera peut-être les aspects militaires mais c'est vous qui indiquerait ou aller. Moi, je vous donnerai des directions principales que vous affinerez. Au fait, Ryan reste ici avec moi, au cas où..."

Une fois ce long monologue terminé, que McKay n'avait pas osé interrompre, Dico observa attentivement son collègue, attendant sa réaction, ses éventuelles questions...

Désolé pour le post tardif !

McKay n'osait pas interrompre Dico qui était partit dans ces explication...il s'était presque endormit, mais lorsqu'il entendit le mot "nouvelle technlogie" il se remit droit sa chaise et écouta attentivement. Bien que l'o=idée d'aller dans un village de ce nom ne lui inspirait pas confiance (loin de là).

"Bien j'irais, et j'eménerais la nouvelle archéologue avec moi, Bonne soirée"

John se leva et quitta la pièce


*Une nouvelle technologie, intérréssant*

Dico était content que McKay ait accepté de participer à cette mission ! Et satisfait également, car avec lui dans l'équipe, les réponses allaient sans doute être obtenues, les mystères ou quelques-uns d'entre eux du moins, éclaircis...

Dico attendit cependant la sortie de son collègue et ami pour manifester son soulagement. Celui-ci s'exprima d'une manière tout à fait simple et commune :
"Ouf !"

Après quoi, malgré l'agitation qui semblait quelque peu régner dans les couloirs, Dico replongea dans ses livres et de ses livres dans les bras de Morphée...

Au bout d'un moment, Dico se réveilla ! Trop de bruit dans le couloir !
Intrigué, il se leva et ouvrit la porte de son "refuge" pour voir ce qui se tramait. Pas mal d'agitation en fait ! Des soldats couraient, ne prêtant même pas attention à Dico qui ne cessait de les interpeler pour en apprendre un peu plus sur cette agitation de plus en plus assourdissante ! Finalement, il en eut assez et attrapa par le collet un soldat qui passait par là :
"oh là, mon grand ! Que se passe-t-il donc ici ? C'est quoi, toute cette agitation ?"
Le soldat, surpris et même un apeuré d'avoir été stoppé si soudainement, répondit, le souffle court, en bégayant un peu :
"Jorg... ! Un Jorg... !"
"Oui ! Oui ! Un Jorg ! Et quoi avec ce Jorg !?", interrompit Dico.
"Echappé !... On... On le cherche !"
Sur ces mots, Dico lâcha le soldat si brusquement que celui-ci heurta le mur ! Sa tête heurta même la paroi, et le soldat grommela quelques mots qu'il est malheureusement impossible de retranscrire ici !
Dico, lui, se précipita dans les couloirs qu'il arpenta à la recherche du Jorg, quand, arrivé devant la salle d'interrogatoire, il entendit une voix familière ! Il s'arrêta net !
Juste après, une douleur dans le dos le fit se retourner : le soldat qu'il venait d'interroger quelques minutes plus tôt lui était rentré dedans, n'ayant pas eu le temps de réagir au brusque arrêt de Dico ! Celui-ci le dévisagea, grogna un peu, tandis que le soldat, accolé une fois encore au mur (mais volontairement cette fois), glissait adroitement le long de la paroi, tout en regardant Dico, avec la même appréhension dans le regard ! Après avoir laissé une distance raisonnable entre Dico et lui, il reprit sa course, en grommelant à peu de choses près les mêmes paroles qu'auparavant, mais en ayant pris soin de vérifier que Dico ne puisse l'entendre !
Ce dernier, un peu surpris de la situation, entendit à nouveau cette voix qui lui semblait familière ! Et elle l'était.
Dico ouvrit la porte de la salle d'interrogatoire et vit dans la pièce son vieil ami Jack O'Neill !

*Quelle journée !*, se disait Dico tout en se dirigeant vers ses quartiers !
Heureusement que quelques agréables nouvelles comme l'arrivée de son vieux comparse de Jack O'Neill avaient égayé cette journée, car que de questions restaient encore en suspens !
Les autres avaient trouvé son intervention abscons. Comment se pouvait-il qu'il en soit autrement ? Dico n'avait que des hypothèses pour l'essentiel, dont la valeur reposait uniquement sur le fait que certaines d'entre elles s'étaient révélées exactes ! Pour tout dire, depuis qu'il avait trouvé ce fichu bouquin sur il ne savait plus quelle planète avec SG-1, Dico ne cessait de se poser des questions de plus en plus angoissantes.
Il lui arrivait presque de le maudire, ce fichu bouquin !
Toutes ses hypothèses ou presque avaient été confirmées directement ou indirectement :

• Les fragments d'ouvrages trouvés sur P7J-935 avec cette légende du "Maître des Ruines" ;
  
• les trois bouquins qui comportaient autant de différences que de points communs. Ce qui ne cessait de taquiner l'esprit de Dico : pourquoi ? Qu'est-ce que les Anciens ont voulu caché en agissant ainsi ? Comment le premier livre avait échoué à plusieurs d'années-lumière d'Atlantis ? Et pourquoi ?
  La recherche des réponses était d'autant plus difficile que les livres étaient écrits en Ancien et comportaient même des pages codées, pour couronner le tout !
  
• Le bunker posait des questions, aussi ! Mais là, Dico savait et n'attendait qu'une confirmation de l'expédition pour obtenir l'une des premières réponses directes à ses théories ! Ce qui l'effrayait plutôt !
  
• Où en étaient les wraith, les Jorg et qui d'autres encore au courant de son existence dans leurs recherches pour le retrouver ? Cette question le paralysait presque totalement de terreur ! Une telle puissance entre leurs mains signifiait quasi certainement la fin pour l'homme !
  

A bout de forces, Dico s'allongea sur son lit, après avoir soigneusement revérifié que tout était prêt pour les missions ! Ceci effectué, il parvint quand même à s'assoupir un peu, avant leur départ imminent...

Lorsque Dico ouvrit la porte de ses quartiers, une certaine nostalgie l'envahit. Il y avait bien longtemps qu'il n'y avait pas mis les pieds. Ses affaires avaient été mises pèle-mêle au milieu de la pièce. Il n'eut donc aucune difficulté à faire son bardât. Il prit cependant le temps de bien vérifier que rien ne manquait et après s'être assuré que son fidèle Magnum était bien là, propre, en excellent état, il ressortit avec un pincement au cœur. Il aurait bien voulu rester là un peu, pour étudier, lire... Mais il aurait sans doute le temps plus tard. Pour l'heure, Macnam le réclamait. Il prit donc la direction de l'armurerie pour y prendre son Famas et ensuite, celle de la salle d'embarquement. Il ne tint aucun compte des remarques qui parsemèrent de ci-de là son trajet, toutes dues à la surprise de le revoir sur pied. Il ne put s'empêcher cependant de se demander si les quelques sourires qu'il voyait par moments sur les visages seraient toujours là pour saluer le retour de H. Sykes...



Salle d'embarquement.