[Mission 6] Paris

PNJ = Capitaine Cal Dellars

Après un long voyage et plusieurs étapes aussi fastidieuses que fatigantes pour rejoindre Macnam, H. Sykes et Cal arrivèrent enfin à destination. Ils pénétrèrent dans une boutique abandonnée que leur avait indiqué un officier de l'armée française peu avant...

Macnam s'habillait et ses hommes étaient occupés. Aucun d'entre eux n'entendit arriver H. Sykes. Il avait l'air détendu. Le silence qu'avait gardé Cal durant le trajet avait fait bien plus pour calmer le colonel que tous les discours du monde. Cependant et malheureusement, la vue de Macnam revêtant son uniforme fit ressurgir la colère de H. Sykes avec encore plus de vigueur.

Le regard perçant, les traits tendus, il s'avança vers son supérieur sur Atlantis. L'un des hommes qui accompagnait Macnam vit l'attitude de H. Sykes et comprit que quelque chose d'anormal allait se produire. Il tenta de s'interposer mais ce ne fut pas pour lui la meilleure décision qu'il prit de sa journée. Sans même comprendre ce qui lui arrivait, il se retrouva à terre, un bras cassé, et Macnam qui s'était retourné en entendant le cri de douleur du malheureux soldat, n'eut pas le temps de réagir. Il ne put que constater à quel point le colonel H. Sykes tenait à lui faire part de son opinion. Heureusement pour lui et pour Macnam, Cal avait pu retenir un peu le bras de son supérieur. Pas assez malheureusement pour éviter à Macnam de devoir parler un moment d'une voix qui allait singulièrement ressembler à celle d'un canard. Lui aussi était fou de rage, du coup. Mais la douleur l'empêcha de parler et H. Sykes avait déjà pris la parole. À la grande surprise de tous, il se mit à parler sur ce ton monocorde, calme, impassible :
- Vous donnez des ordres d'une rare stupidité, colonel ! Veillez à ce que vos... bévues n'entraînent que vous et personne d'autre ! Refaites-moi ça et je vous jure bien que ce sera la dernière fois !
- Mon colonel !, intervint Cal, stupéfait d'entendre les propos de H. Sykes. Ce dernier se retourna vers Cal, le fixa de ce regard indéfinissable et grommela simplement avant d'ajouter :
- Je sors. J'attends votre décision sur mon avenir au sein d'Atlantis. Cal. Je vous demande de me tenir au courant... Il regarda alors le Capitaine, puis Macnam et revint au Capitaine. Après avoir gardé le silence une bonne minute, il ajouta à l'adresse de son second :
- Merci Dellars.

Cal comprit qu'il le remerciait d'être intervenu. Le Colonel H. Sykes quitta alors la boutique et attendit calmement la décision de Macnam.

Cal se tourna alors vers Macnam qui hésitait entre une irrésistible envie de le trucider et l'incompréhension :
- Il est malade ou quoi, celui-là !? Qu'est-ce qui lui a pris de...
- ... L'ordre que vous avez donné au Major Flying, mon Colonel. On a failli y rester. Il se peut même qu'un des scientifiques qui nous accompagnait soit mort à l'heure qu'il est. Voilà pourquoi il a réagi comme ça.
Tout en parlant, Cal montrait sa jambe blessée à Macnam qui comprit alors de quoi il en retournait.

Macnam était en train de se préparer en attendant les autres soldats. Il était quasiment prêt lorsqu'il entendit un cri.

*C'est quoi ça ?!*

Il se retourna en pointant on arme et il constata que c'était Sykes, e bras retenu devant son visage. Sykes semblait un peu énerve et se mità hurler sur Macnam.

*Quel con il va les attirer, effet surprise raté*

Sykes finit par sortir.

- Il est malade ou quoi, celui-là !? Qu'est-ce qui lui a pris de...
-
... L'ordre que vous avez donné au Major Flying, mon Colonel. On a
failli y rester. Il se peut même qu'un des scientifiques qui nous
accompagnait soit mort à l'heure qu'il est. Voilà pourquoi il a réagi
comme ça.
-Pas ma faute si c'est un boulet qui à répondu à mon ordre, et vous auriez put prévenir par radio plutôt que de sortir comme des touristes !

Les autres soldats arrivèrent et la troupe était sortit dans le couloir. Une fois les neuf soldats sortit, Macnamdonna des instructions au dernier:

-Vous aurez remarqué que Sykes est un peu...énervé. Je vous demande de le surveiller, sil tente quoi que soit de violent vous le descendez

Le soldat regarda Macnam d'un air surpris

-Oui Monsieur

Macnam et le dernier soldat sortirent et Macnam se dirigea vers Sykes.

-Colère ou pas vous avez intêret à vous calmer,si vous compromttez cette ission je vous descend. Pour votre avenir on verra ça une fois sur Atlantis

Macnam fit signe à tous le monde et ils sengoufrèrent dansles sous sols du Louvre. Macnam alluma sa torche et avança doucement tout en scrutant le couloir.

-Claire, esay de les repérer.

PNJ = Capitaine Cal Dellars

H. Sykes regarda Macnam de ce regard neutre, impénétrable et lui dit :

- Encore faudrait-il que vous en ayez le temps,on cher. Vu vos réflexes, je ne pense pas risquer grand-chose. Pour ce qui est de la mission compromise, vous n'avez besoin de personne pour la mettre en péril. Enfin, je ne pense que vous preniez le risque de vous en prendre à moi directement. Vous devez avoir délégué cette tâche à ce soldat ?... Pauvre de lui... Sachez pour finir que la mission, dans le Nevada, a été compromise à cause de votre ordre stupide. Quand on donne des ordres, on se soucie de savoir qui va les exécuter et comment. Vous avez fait une connerie. Reconnaissez-le ! Montrez au moins que vous assumez vos actes et vos choix ! Mon avenir sur Atlantis ? J'en déduis que vous avez encore besoin de moi, sinon vous m'auriez déjà renvoyé au SGC. À moins que pour cela également, vous ne sachiez pas prendre vos responsabilités !
- Ça suffit, vos conneries à tous les deux !, intervint Cal excédé par ces deux officiers hors-paire qui étaient à deux doigts de se battre à mort ! Claire n'osait plus intervenir, effaré du spectacle qui se déroulait devant elle. Vous êtes vraiment stupides tous les deux !

Macnam vit rouge en voyant Dellars lui parler de la sorte ! Mais H. Sykes s'interposa entre les deux hommes alors que Macnam s'élançait sur Cal :
- C'est MON second ! Il est redevable devant moi, avant de l'être devant vous ! Et là, vous n'y pouvez rien. Alors, stop... Dellars, on a compris. Pour avoir tenu de tels propos, je vous mets au arrêts.
Le colonel regarda sa montre et, 5 secondes plus tard, dit à Cal avec un sourire :
- C'est bon... Vous êtes libre.

Puis il fit à nouveau face à Macnam :
- Maintenant que vous avez fait jouer vos prérogatives, on fait quoi ?

H. Sykes le regarda avec un calme impressionnant :
- Entre vouloir et pouvoir, il y a une grande différence, mon petit monsieur ! Pour ce qui est de me mettre aux arrêts, j'ai maintenant la preuve que vous n'avez pas ouvert mon dossier. Face à quelqu'un de votre acabit, il ne me reste qu'à retourner au SGC. Que le Capitaine Dellars fasse ce qu'il veut, je ne veux pas l'entraîner avec moi. Euh... Au fait, il n'est plus lieutenant mais Capitaine, mon petit monsieur.
Dellars, je vous laisse. Je rentre au SGC et de là, j'irai m'enquérir de l'état de santé des hommes qui ont failli mourir à cause de sa stupidité. Vous avez noté que pas une seule seconde, il ne s'est soucié d'eux, ni même pris de leurs nouvelles ! Affligeant ! Tout juste bon à jouer de la flûte dans un salon !

H. Sykes tourna les talons après avoir salué brièvement Claire et après avoir serré la main de Cal.

Il avança de quelques pas puis se retourna une dernière fois :
- Faites que nous ne nous revoyons pas de sitôt, mon petit monsieur. J'ai toujours placé la mission avant tout. C'est pourquoi je vous laisse sauf pour le moment...

Pendant qu'ils avançaient, H. Sykes évalua la situation, et réussit à défaire péniblement ses liens. Ensuite, il ne fit qu'une bouchée des deux soldats qui l'encadraient. Ceux-ci, à terre, le regardèrent, la peur dans les yeux :
- Vous n'allez pas...
- Pauvre imbécile. Moi, fou ? J'ai perdu assez d'hommes à cause d'imbéciles comme Macnam. S'il avait reconnu son erreur devant moi, c'était fini. Mais votre colonel préfère jouer du règlement que d'affronter ses décisions. Je vous laisse là, avec vos armes.

Il les déchargea et jeta les munitions, toutes les munitions au loin. Puis, il se tourna vers les deux hommes et leur dit :
- Je rejoins mon état-major, messieurs ! Bon vent à vous et si vous voulez un conseil, restez loin de lui. Petit message pour Arold : celui qui m'arrêtera n'est pas encore né, et en tout cas, ce ne sera pas lui...

Il disparut alors...


Edit Dico :
Attention ! Rien de personnel entre Macnam et moi ! C'est pour l'histoire ! Et n'en déplaise à ceux qui n'aiment pas H. Sykes, tout finira par s'arranger, non sans difficultés, ceci dit.

Edit Macnam: si si c'est personnel, en fait t'a toujours voulu m'enfoncer méchant pas beau !!

Cependant, au fur et à mesure que H. Sykes s'éloignait de Macnam, il repensa à la mission dans le Nevada :
* hmmm... Il a Dellars avec lui. Il est assez intelligent pour prendre en compte son opinion... Lui-demandera-t-il seulement ? Le laissera-t-il faire ? rahhh ! Quel con, ce Macnam... Et moi aussi du reste. Pour la première fois de ma carrière, j'ai laissé mes émotions me dominer. Si j'avais une arme, je me flinguerais tout de suite !*

- Ca peut s'arranger, si vous voulez ?
- Hein ?
- ahahahah !!!

Un des ennemis du Nevada, en fait deux. Deux membres du vaisseau alien qui s'était écrasé. L'un des deux toisa avec mépris le français. A voir ça, H. Sykes réagit si vite que son adversaire ne put faire un geste. Il se trouva désarmé et abattu tandis que son coéquipier, poussé à terre par un violent coup de pied dans le ventre par le colonel, peinait à reprendre son souffle. H. Sykes lui pointa alors son arme entre les deux yeux et l'interrogea :
- Parlez, mon vieux ! J'ai pas le temps de finasser ! Vous parlez ou je vous aère la tête avec votre truc, là !, dit-il en faisant bouger l'arme qu'il avait prise à son collègue.
- Vas te...
- Mauvaise réponse ! Un tir et l'ennemi avait une jambe en moins. Parlez !
- ahhhhhhhhhhhhhhhh !
- Parlez ou je vous renvoie chez vous en kit !
- Ok ! On a prévu de les enterrer vivants dans les sous-sols du bâtiment. On les a vu venir et on a sondé leurs esprits ! On connait leur plan. Trop faciles à lire, leurs esprits ! héhéhé ! Et le votre est pas mal non plus. Vous pensez que ce Macnam... Noooonnn !!
Un second tir et le second ennemi était mort à son tour :
- Je ne vous ai pas demandé de faire une dissert. Pour Macnam, c'est privé, tête de buse... Enfin... tête de je sais pas quoi, maintenant...

* Ils sont là ! Et Macnam qui se dirige droit dans un traquenard ! Si seulement j'avais une radio. Mais non ! Il ne m'écouterait pas. Il ne pense qu'à lui en ce moment. Même pas pris de nouvelles du scientifique. La dernière fois, il me l'avait déjà joué aussi, cette partition. Ce n'est même pas du professionnalisme, c'est de l'indifférence totale. rrr... Te laisse pas emporter, Henry ! C'est pas l'moment ! Concentre-toi ! Redeviens toi-même. Bon ! Analysons la situation ! Il ne vient pas vers moi, c'est une certitude. il doit se satisfaire de mon départ. Il est débarrassé de moi. Il s'enfonce donc dans ce bâtiment, comme l'a dit l'autre, là. Ils vont le coincer et l'avoir ! J'espère que Dellars lui fera entendre raison et lui dira de sortir sinon, il va droit vers une mort certaine. Mais je suis convaincu qu'il ne lui aura rien demandé de ce qui s'était passé dans le vaisseau. Encore un de ses traits de caractère ! Seule compte son opinion ! L'expérience que Dellars a des ennemis lui importe peu. Qu'il aille au diable, cet olibrius ! Je vais le rejoindre et lui expliquer la situation ! Enfin, faut que je sois honnête ! Je le connais de réputation et excepté son goût pour les cocktails, c'est un officier hors-pair. Il aura pris les bonnes décisions. Je l'espère en tout cas...*

H. Sykes revint donc sur ses pas et tenta de faire au plus vite. C'est alors qu'il entendit une explosion :
* Ca, c'est un de nos explosifs ! Merci Arold ! Vous m'indiquez que je suis sur la bonne voie*

A cet instant, il entendit un sifflement derrière lui, et il ressentit une brûlure dans le dos. Il tomba à genou, souffrant terriblement. Un autre alien le dépassa et le regarda avec cette même expression de mépris :
- Tu as eu quelques-uns des nôtres, mais tu vas payer maintenant ! Il ajusta son arme, mais un autre intervint, lui intimant l'ordre de ne pas tirer :
- On va le sonder totalement, jusqu'à ce qu'il meure. Dans l'état où il est, il ne pourra pas résister longtemps et son agonie me procurera un grand plaisir... Toi, rejoins les autres ! Ce sont ces autres humains dont il faut se soucier dans l'immédiat !
- D'accord. J'y vais.

Il s'éloigna tandis que son camarade, jubilant, se délectait de voir H. Sykes souffrir :
- Ca fait mal, hein ? Il le poussa dans le dos, appuyant exactement à l'endroit de la blessure ! H. Sykes se tordit de douleur, mais réussit, à sa grande surprise, à ne pas hurler. Cela aurait fait sauter de joie son adversaire. Costaud, c'est bien, mais ridicule. Tu vas y rester. Je te laisse avec ton esprit seul à seul pendant une minute. Ensuite, tu me supplieras de t'achever. Profite bien de cette minute de calme intérieur. D'ici peu, ce sera un volcan que tu auras entre les oreilles.

H. Sykes ne répondit pas. A dire vrai, il en était incapable. C'est alors qu'il sentit sur sa veste un couteau !
* Un couteau ?! Macnam l'aura sans doute oublié en me délestant de mes armes ! Trop heureux de me toiser aussi ! Il a bâclé le travail ! Mais ça tombe bien ! Ce couteau va aller de son fourreau dans la poitrine de ce zigoto*

Il le prit, se rendant compte pendant qu'il le saisissait que l'alien lui laissait effectivement une minute de répit avant de commencer à l'interroger, qu'il ne sondait pas son esprit. Heureusement d'ailleurs.

* Cette minute te sera fatale, mon gaillard !*
Il réunit, au prix d'efforts incroyables, toutes ses forces et attendit que son adversaire passe devant lui.
* Pas très élégant mais tant pis !*
Il lança le couteau qui alla se planter dans le dos de l'alien. Celui-ci, touché sérieusement mais pas assez pour ne plus présenter de dangers, se retourna et brandit son arme. Heureusement, H. Sykes parvint à dévier le tir qui lui effleura encore une fois le bras. Il parvint à pousser violemment le sbire extra-terrestre qui alla s'embrocher sur le couteau en heurtant le mur derrière lui :

- Vous allez... mourir, H. Sykes !
- Vous d'abord, mon cher ! Je suis poli, moi ! Je laisse passer les invités d'abord !
- rrrr...

C'en était fini. Mais H. Sykes avait donné là l'essentiel de ses forces. Il avançait en titubant, voulant rejoindre Macnam à tout prix pour l'avertir. Chaque pas lui coûtait énormément et c'est à bout de forces qu'il parvint enfin en vue de son collègue. Il n'eut le temps de dire qu'une seule phrase :
- Macnam ! C'est un piège ! Rebroussez chemin... C'est un...
Un nouveau tir l'atteignit dans les reins. Cette fois, H. Sykes vit le couloir, les hommes, Macnam qui le regardait avec horreur et dégoût tourner dans une ronde effrénée. Puis il tomba dans un bruit sourd sur le sol. Derrière lui se tenait un alien qui disparut aussi vite. Personne n'avait eu le temps de tirer, ni même de lever son arme dans sa direction. Seul Macnam avait pointé son arme, mais sur H. Sykes...