Dico se dirigea vers l'armurerie pour passer y prendre une arme bien précise... Seulement, les modèles présents n'étaient pas nombreux. L'approvisionnement était encore insuffisant et incomplet. La Terre n'avait pas encore acheminé tout le matériel demandé !
Il pénétra donc dans une salle où s'alignaient comme autant de soldats au garde à vous des P 90 et des pistolets Beretta.
Il prit donc un pistolet, et empoigna fermement deux P 90 qu'il colla" ensemble avec de l'adhésif spécial. Il regardait ses armes en se disant qu'il s'agissait davantage de frondes destinées à arrêter un char d'assaut qu'à de véritables armes pouvant lui sauver la mise... C'est la raison pour laquelle il avait pris deux P 90, pour doubler sa puissance de feu.
"Enfin, prenons-les quand même ! On ne sait jamais ! Ca peut quand même être utile...", pensa-t-il, résigné, en mettant le pistolet dans son étui et la ceinture autour de sa taille. Il empoigna fermement ses deux P 90 "collés qu'il compléta par une bonne vingtaine de chargeurs supplémentaires. Avec les dix chargeurs pour le pistolet, Dico ressemblait en sortant de l'armurerie à un présentoir...
Il essuya à plusieurs reprises des regards étonnés de soldats le croisant dans les couloirs. L'un d'eux, même, pouffa de rire en le voyant ainsi affublé ! Là, ce fut trop : d'un mouvement rapide, il dégagea son bras gauche qui tenait ses deux fusils d'assaut et plaqua le soldat contre le mur :
"Ca vous fait rire ? C'est si drôle que ça ? Si vous saviez pourquoi je..., si vous saviez... oui... si vous saviez, vous n'auriez même pas l'envie de rire en voyant un gorille habillé en tutu rose !... Allez ! Allez-vous en !... Au lieu de rire, souhaitez plutôt que j'ai tort... tort sur toute la ligne, sinon..."
Il lâcha le soldat qui, loin de lui en vouloir de ce geste brutal, le regardait maintenant avec une certaine anxiété : "Eh bien !... Bonne... chance, Monsieur...", dit-il d'une voix tremblante.
Dico s'éloigna, tourna au coin d'un couloir et disparut, laissant le soldat dans la même attitude que celle de Dico devant ses quartiers.
Que redoutait-il donc de si effrayant ? Qu'avait-il donc découvert sur P7J-935 qui le rendait si nerveux, si refermé sur lui-même ?
La seule personne avec qui il avait voulu en parler était McKay... Mais il dormait à ce moment là...
"Edit Teal'c: fautes corrigées"