Vaisseau/Nevada

PNJ = Major Flying (temporairement), Capitaine Dellars, les colonels Saucer et H. Sykes

Alors qu'ils s'avançaient vers le Major Flying, ils entendirent à la radio :
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- À l'aide !!!!
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Puis des tirs et... le silence.
Tous trois, sans se concerter, saisirent leurs radios et appelèrent le dernier homme resté dans la salle de la cuve. Rien. Aucune réponse. Le Colonel Saucer ordonna à trois soldats de le suivre et c'est ensemble qu'ils se précipitèrent dans le vaisseau. La porte ouverte permettait aux communications de passer. Saucer tint donc les autres au courant. C'est alors qu'ils apprirent que le soldat était mort et qu'une partie des instruments présents dans la salle était détruite et que quelques autres avaient disparu... La mission avait fait sa dernière victime...

De longues minutes passèrent dans un silence pesant que personne n'osait briser. Puis, le colonel Saucer réapparut, l'air abattu à l'entrée du vaisseau :

- Il est mort... pour rien... J'aurais dû être avec lui...
- Vous nous avez rejoint pour calmer l'autre énergumène, colonel, dit H. Sykes en montrant du pouce, le poing fermé, le Major Flying qui se tenait quelques mètres derrière lui.
- Peut-être...
- C'est même sûr, trancha Cal qui fut lui-même surpris du ton qu'il employa.
Les trois hommes gardèrent ainsi le silence quelques minutes, puis...

Le colonel H. Sykes se retourna, lentement, très lentement même.
Fou de rage, il fixa du regard le Major qui ne savait plus comment se comporter. Il bafouillait des paroles sans suite :
- Euh... Obéi.... Ça va, sinon ?... Salut... Colonel Macnam...ord...

À cet instant précis, les yeux de H. Sykes semblèrent s'illuminer comme une supernova :
- Dellars...
- Mon colonel ?
- Un seul bras..., dit-il en montrant son bras gauche en sang. Je peux pas...
- Compris...

Ils arrivèrent à la hauteur de Flying. Là, Dellars passa à côté du Major, sans lui accorder le moindre regard. Après l'avoir dépassé, il fit brusquement demi-tour et, en un instant, le capitaine saisit les deux bras du Major. Grâce à cette prise, ce dernier ne pouvait plus bouger d'un pouce. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait. Il avait l'air complètement hébété. Le colonel français avança alors droit sur lui, le poing droit serré à tel point que les jointures de ses doigts étaient aussi blanches que du lait.

Il asséna alors une droite au Major, si puissante, que ce dernier en perdit l'équilibre et entraîna dans sa chute le malheureux capitaine, déjà handicapé par sa blessure à la jambe ; si puissante que le colonel lui-même sautilla sur place dans un mouvement qui ressembla à un pas de danse...
Cal et Flying tombèrent tous deux à terre. Le colonel Saucer, arrivant à leur hauteur à cet instant précis, aida Cal à se relever :
- Ça va, capitaine ?
- Oui, mon colonel... Merci. Puis, regardant tour à tour le Major et son supérieur, il ajouta : belle droite, mon colonel ? Vous y avez mis tout votre enthousiasme...
- Hmmm....
- Bien dit Capitaine, dit calmement Saucer. Faudra que j'attende qu'il se réveille pour lui donner mon opinion à mon tour.
- Deux d'affilée, mon colonel, dit Cal. Il est gâté...

Les trois hommes s'éloignèrent du Major, complètement KO pour aller se faire soigner.
Puis, H. Sykes prit la parole :
- J'espère que le Professeur Caldwel s'en sortira.
- Il est gravement blessé. Le médecin ne peut pas se prononcer, ajouta Saucer.
- Moi aussi, dit Cal. Tout ça pour un ordre stupide, plus stupide encore que votre stratégie, mon... Désolé... Je...
- Ça va... C'est bon, Dellars... Macnam... Capitaine, rétorqua H. Sykes. Nous allons lui rendre une petite visite de courtoisie au SGC, qu'en dites-vous ?
- Je sais pas trop. Vous, vous ne risquez rien. Mais moi...
- Vous ne risquez rien à me suivre. Alors, en route. Vous me tiendrez au courant de la suite des événements, Saucer ?
- Certainement. Ne vous inquiétez pas.